Je ne vous ai pas encore parlé de Bernard Mariette
L’homme est un businessman. Le genre qui a du flair, qui sait, qui sent, qui comprend même en écoutant d’un tiers d’oreille. Le cerveau du CEO ne s’arrête jamais, en dehors des 4 heures pendant lesquelles il dort chaque nuit. Bernard Mariette est un passionné dont la détermination et la rigueur sans borne l’emmènent exactement là où il veut aller.
Un de ses secrets : il n’y a pas deux options possibles. Pas de « si ça marche » ou « si ça ne marche pas, j’aurais fait et je n’aurais pas de regret ». Non, il n’y en a qu’une seule à partir du moment où il décide de foncer : ça marchera. Jamais il n’y va tête baissée, ça, ce sont les apparences et un raccourci bien trop facile. Bernard Mariette est un fin stratège, qui avance comme un lion obstiné et ne tarde jamais longtemps à atteindre son but. Le roi de la jungle n’est pas à l’abri des embûches dans son environnement, il n’a pas le super pouvoir de les éliminer et d’ailleurs, s’il l’avait il s’ennuierait sans doute beaucoup. Les critiques, ils les écoutent. Les bâtons dans les roues, il gère. Les trahisons, il digère. Et surtout il avance. Business is business. C’est son ADN.
Longtemps il a présidé aux destinées de Quiksilver en France et en Californie, avant de s’intéresser à Lolë. Son intuition est d’accord, ce sera son nouveau challenge : transformer une vague marque d’outdoor à l’époque en référence dans le secteur « yogawear ». Aujourd’hui la marque est vendue au Canada, aux Etats Unis et en France et a imposé son état d’esprit « le bien être est un mode de vie »
L’idée du Lolë White Tour germe dans son esprit en 2011. Cet amoureux du Pays Basque, est un fan des Fêtes de Bayonne. Ce rassemblement en blanc ne marque aucune différence entre les uns et les autres, ni âge, ni catégorie sociale. Il aime. Quelques semaines plus tard, à New-York à Time Square, il s’arrête devant une séance de yoga collective. S’il pouvait donner son avis, il l’organiserait autrement. Trop de bruit, trop désorganisé, pas assez de joie, pas assez paix. Il prend les choses en main. Et crée son événement selon ses critères à lui avec cette priorité absolue : yoga pour tous, inclusif vs exclusif. Le succès au Stade Olympique de Montréal est au rendez-vous : 2000 personnes sont présentes et tout se déroule exactement comme il l’avait imaginé. 7 ans plus tard, le 18 août dernier, à Montréal 7000 personnes ont participé à l’édition 2018 et 65000 depuis le début de l’aventure.
Derrière sa carrure, force de la nature, ses coups de colère qui font trembler les murs des bureaux ou des salles de réunions et les exigences sur le champ sans contestation possible, le cœur de l’homme bat. En premier pour sa famille, son fils et sa femme, qu’il regarde avec des yeux brillants depuis toujours, même le jour de son mariage à elle, quand il avait mis son plus beau costume de témoin. Elle est sa meilleure alliée et son atout « recentrage, balle au centre ». Et puis il y a des coups de cœur pour des idées, des projets, des personnalités …Fier ? Bernard Mariette dit qu’il est surtout très heureux. Ca se voit, ça se sent. Pas de posture là-dessous.