Je ne vous ai pas encore parlé des FEMEN

C’est la curiosité qui m’a poussée à me rendre à cette soirée de soutien des FEMEN avec Inna Schevchenko et d’autres activistes du « mouvement de défense des droits des femmes et des minorités ». Au programme : présenter leur association, les objectifs et les actions.
 
J’avoue, j’assume je connais les FEMEN comme tout le monde, mais je connais mal ce qu’elles font, j’ai pas mal d’idées reçues aussi.
 
Alors j’avais envie de les écouter et de les regarder. D’une oreille et d’un oeil Shine évidemment.
 
J’ai bien aimé quand Inna Schevchenko a dit « we are dreamers » parce que je me suis dit que je devrais avoir bien plus de rêves. J’ai aimé aussi quand elle a dit « it’s difficult out of the comfort zone » parce que c’est vrai, je le vis depuis 4 ans pile poil mais c’est avant tout très grisant. Et puis quand elle a dit « we try to make changes » parce que  » un monde meilleur est possible » comme dirait Ken Loach à Cannes.
 
J’ai trouvé qu’elles avaient un courage de folie. Qu’elles ont des idées qu’elles défendent comme des lionnes, qu’elles risquent leurs vies comme des héroïnes,  qu’elles ne reculent devant rien même si on leur fait du mal, si on les menace de mort, si on incendie leurs locaux et qu’on les expulse d’un autre.
 
Et puis j’ai découvert des femmes qui quand elles ne sont pas en « action » ont des vies de comme vous et moi avec des métiers le jour comme naturopathe, maquilleuse, vendeuse de jouets et de livres dans un Musée, kinésithérapeute, assistante réalisatrice…Certaines ont aussi des maris et des enfants, comme nous.
 
J’ai discuté avec l’une d’entre elles après et j’ai lui ai dit tout ça et puis j’ai aussi dit que je trouvais toutes les images que l’on voit quand on parle d’elles trop violentes.
 
Mais ce n’est pas ce que j’ai eu envie de vous raconter. J’ai gardé la partie Shine. Déformation professionnelle.

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